CANTIQUE 120 

” CANTIQUE NOUVEAU D’UN PAUVRE D’ESPRIT ”

Titre modifié : Quand je vais en voyage

REFRAIN

Quand je vais en voyage,
Mon bâton à la main,
Nu-pieds, sans équipage,
Mais aussi sans chagrin,

Je marche en grande pompe,
Comme un roi dans sa cour,
Je sonne tout le jour :
« Vive le Saint-Amour ! » ( Bis )

I/

1
Je cours parmi le monde
Comme un enfant perdu,
J’ai l’humeur vagabonde,
Tout mon bien est vendu ;
2
Oui, j’en ai fait des ventes,
Et même à très haut prix,
Puisque j’ai des patentes
Pour tout le Paradis.
3
J’ai des uns et des autres,
Sans faire aucun détour,
Ainsi que les apôtres,
Mon pain de chaque jour.
4
Ma prudence est bien fine,
Je ne manque de rien,
Sans cave et sans cuisine,
Je bois, je mange bien.

REFRAIN

II/

5
Je vais de branche en branche,
Comme un petit oiseau,
Jamais mon cœur ne penche,
Car je suis sans fardeau.

Saint Louis-Marie missionnaire
Saint Louis-Marie missionnaire

6
J’ai cent pères et cent mères
Pour ceux que j’ai quittés,
J’ai cent sœurs et cent frères
Remplis de charité.
7
Croyez-vous que j’estime
Ces grands, ces gros richards,
Qui sans crainte du crime,
Brillent de toute part ?
8
Je méprise sans peine
Le faut brillant d’un fou,
D’un captif à la chaîne,
D’un crapaud dans son trou.

PONT : Chœur d’hommes

Quand je vais en voyage,
Nu-pieds, sans équipage,
La la la la ……
En tous les lieux, j’adore Dieu
Sur toute les terres, j’aime mes frères !

Solo clarinette

III/

9
Tout mon train et ma gloire,
Ce sont de pauvres gueux,
S’il faut manger ou boire,
Je partage avec eux.
10
Si quelqu’un veut me suivre,
Qu’il soit le bienvenu,
Pourvu qu’il veuille vivre
Sans biens ni revenu.<:p>

REFRAIN

Quand je vais en voyage,
Mon bâton à la main,
Nu-pieds, sans équipage,
Mais aussi sans chagrin,

Je marche en grande pompe,
Comme un roi dans sa cour,
Je sonne tout le jour :
« Vive la pauvreté ! » (Bis)

REFRAIN

……………………………..
Je sonne tout le jour :
« Vive la sainteté ! »
Je sonne tout le Jour :
« Vive la sainteté ! »

Cantique originale de Saint Louis-Marie GRIGNION de MONTFORT

CANTIQUE 91 : ” LES TENDRESSES DE LA CHARITE DU PROCHAIN  “

1
Quand je vais en voyage,
Mon bâton à la main,
Nu-pieds, sans équipage,
Mais aussi sans chagrin,
Je marche en grande pompe
Comme un roi dans sa cour.
A son de trompe, ton ton ton ton
trompe ton ton trompe,
Je sonne tout le jour :
Vive le Saint Amour !
2
Avares de la terre,
Vous êtes mes fermiers;
Point de procès ni guerre
Pour avoir vos deniers.
Avares je vous trompe,
J’enlève le meilleur
A son de trompe, ton ton ton …..
Et sans être un voleur.
3
Je cours parmi le monde
Comme un enfant perdu,
J’ai l’humeur vagabonde,
Tout mon bien est vendu.
Avares je vous trompe,
J’enlève le meilleur
A son de trompe, ton ton ton …..
Et sans être un voleur.
4
Oui, j’en ai fait des ventes,
Et même à très haut prix,
Puisque j’ai des patentes
Pour tout le Paradis.
Avares ….
5
Ramassez bien, mes frères,
Le fumier d’ici-bas,
Faites bien mes affaires
Et ne m’en chargez pas.
Avares ….
6
Faites valoir mes terres,
Que j’en mange les fruits !
Soutenez bien mes guerres,
Que je n’aie aucun bruit !
Avares ….
7
Vous aurez tous beau faire
Et nous traiter de fous,
Tout notre nécessaire
Est malgré vous chez vous.
Avares ….

8
J’ai des uns et des autres
Sans faire aucun détour,
Ainsi que les apôtres,
Mon pain de chaque jour.
Avares ….
9
Ma prudence est bien fine,
Je ne manque de rien;
Sans cave et sans cuisine,
Je bois, je mange bien.
Avares ….
10
Point de baux, ni de fermes,
Point d’impôts affligeants,
Point de payement à terme,
Aussi point de sergent.
Avares ….
11
En Dieu je me sens maître,
L’univers m’appartient,
Qui voudra me connaître
Doit quitter ce qu’il tient.
Avares ….
12
Dieu m’a donné par grâce
L’âme et le cœur d’un roi,
Je foule ce qui passe
Comme indigne de moi.
Avares ….
13
J’use sans jouissance,
Sans penser à demain,
Des biens de Providence
Qui tombent sous ma main.
Avares ….
14
Je vais de branche en branche
Comme un petit oiseau,
Jamais mon cœur ne penche
Car je suis sans fardeau.
Avares ….
15
Ma fortune est bien haute,
Ne l’enviez-vous point ?
Avec moi mon bien saute,
Tout est en mon pourpoint.
Avares ….

16
Croyez-vous que j’estime
Ces grands, ces gros richards,
Qui sans crainte du crime
Brillent de toutes parts?
Avares ….
17
Je méprise sans peine
Le faux brillant d’un fou,
D’un captif à la chaîne,
D’un crapaud dans son trou.
Avares ….
18
J’ai cent pères, cent mères
Pour ce que j’ai quitté;
J’ai cent sœurs et cent frères
Remplis de charité.
Avares ….
19
Sans faire violence
Et sans importuner,
J’use avec innocence
De ce qu’on veut donner.
Avares ….
20
Tout mon train et ma gloire
Ce sont de pauvres gueux;
S’il faut manger ou boire,
Je partage avec eux.
Avares ….
21
Si quelqu’un veut me suivre,
Qu’il soit le bienvenu,
Pourvu qu’il veuille vivre
Sans bien ni revenu;
Avares ….
22
Qu’il me suive sans pompe !
Chantons avec gaieté,
A son de trompe, ton ton ton…
Vive la Pauvreté !
Qu’il me suive sans pompe !
Chantons avec gaieté,
A son de trompe ton ton ton ….
Vive la Pauvreté ! (bis )

Dieu Seul