CANTIQUE 101 

” LES CRIS DES PAUVRES ”

Titre modifié : Le cri des pauvres

REFRAIN

Riches, réveillez-vous
A nos cris pitoyables :
Hélas secourrez-nous,
Nous sommes tous misérables !

                  I/

                       1
Dieu ne vous a fait grands
Que pour être nos pères,
Dieu vous a fait puissants
Pour aider nos misères,
Vous -vous divertissez
Toujours dans l’abondance
Et vous nous délaissez
Toujours dans l’indigence.
                       2
Vous êtes bien vêtus,
Vous couchez sur la plume,
Nous sommes presque nus
Et la faim nous consume.
Un chacun vous bénit,
Vous honore et vous prie,
Un chacun nous maudit
Nous maltraite et méprise.
                       3
On ne nous donne rien
Ou bien on nous rebute,
On croit faire un grand bien,
Quand on nous persécute,
On nous chasse, on nous prend
On nous met à la chaîne,
Ou bien on nous défend
De marquer notre peine.

REFRAIN

                  II/

                         4
L’homme riche nous dit :
Je n’ai double ni maille,
Et le grand nous maudit,
Nous traitant de canaille,
Ah ! les francs fainéants
Ah ! la mauvaise race !
Nous, disent bien des, gens
Avec la populace.

Sainte mère Thérèsa dans un de ses dispensaires
Sainte mère Thérèsa dans un de ses dispensaires

                          5
Grand Dieu secourez-nous
Dans l’état où nous sommes,
Quoi nous oublierez-vous
Ainsi que font les hommes ?
Regardez-nous des cieux
Vous êtes notre Père,
Daignez jeter les yeux
Jusqu’à notre poussière !
                          6
« O, chers pauvres de cœur
J’entends vos justes plaintes
Je sens votre douleur,
J’ai les mêmes atteintes.
Tout le mal qu’on vous fait
On le fait à moi-même.
Quand on vous satisfait
On témoigne qu’on m’aime.
Patientez un peu,
Vous verrez ma colère,
Je suis grand, Je suis Dieu
Mais je suis votre Père. »

REFRAIN

                  III/

                       7
O, riches, qu’il est bon
Nous faire quelque aumône
Pour un coin de maison
Recevoir un beau trône
Pour quelques vieux habits
Une riche couronne,
Et tout le Paradis
Pour un peu d’eau qu’on donne.
                       8
Faites-nous quelques biens
Ne nous soyez pas chiches,
Ce sera le moyen
De devenir bien riches,
Le Seigneur a promis
Un centuple admirable
A ceux qui sont amis
Du pauvre misérable.
                       9
L’aumône gagne Dieu
Elle Le rend propice :
L’aumône éteint le feu
De toute sa justice :
Elle donne au pécheur
Une juste espérance,
D’avoir de son Sauveur
Un poids de gloire immense.

REFRAIN

Cantique originale de Saint Louis-Marie GRIGNION de MONTFORT

CANTIQUE 101 : ” LES CRIS DES PAUVRES “

                       1
Riches, réveillez-vous
A nos cris pitoyables :
Hélas secourrez-nous,
Nous sommes tous misérables !
Nous sommes tous chrétiens,
Nous tous vos frères,
Aidez-nous de vos biens,
Exaucez nos prières.
                       2
Dieu ne vous a fait grands
Que pour être nos pères,
Dieu vous a fait puissants
Pour aider nos misères,
Vous -vous divertissez
Toujours dans l’abondance
Et vous nous délaissez
Toujours dans l’indigence.
                       3
Vous êtes bien vêtus,
Vous couchez sur la plume,
Nous sommes presque nus
Et la faim nous consume.
Un chacun vous bénit,
Vous honore et vous prie,
Un chacun nous maudit
Nous maltraite et méprise.
                       4
On ne nous donne rien
Ou bien on nous rebute,
On croit faire un grand bien,
Quand on nous persécute,
On nous chasse, on nous prend
On nous met à la chaîne,
Ou bien on nous défend
De marquer notre peine.

                   5
L’homme riche nous dit :
Je n’ai double ni maille,
Et le grand nous maudit,
Nous traitant de canaille,
Ah ! les francs fainéants
Ah ! la mauvaise race !
Nous, disent bien des, gens
Avec la populace.
                     6
Grand Dieu secourez-nous
Dans l’état où nous sommes,
Quoi nous oublierez-vous
Ainsi que font les hommes ?
Regardez-nous des cieux
Vous êtes notre Père,
Daignez jeter les yeux
Jusqu’à notre poussière !

JESUS
                     7
« O, chers pauvres de cœur
J’entends vos justes plaintes
Je sens votre douleur,
J’ai les mêmes atteintes.
Tout le mal qu’on vous fait
On le fait à moi-même.
Quand on vous satisfait
On témoigne qu’on m’aime.
Patientez un peu,
Vous verrez ma colère,
Je suis grand, Je suis Dieu
Mais je suis votre Père. »

                    8
Vous êtes mes ainés,
Mes amis véritables,
Mes chers prédestinés,
Mes temples agréables.
Tout le mal qu’on vous fait
On le fait à moi-même.
Quand on vous satisfait
On témoigne qu’on m’aime.

LES PAUVRES
                    9
O, riches, qu’il est bon
Nous faire quelque aumône
Pour un coin de maison
Recevoir un beau trône
Pour quelques vieux habits
Une riche couronne,
Et tout le Paradis
Pour un peu d’eau qu’on donne.
                    10
Faites-nous quelques biens
Ne nous soyez pas chiches,
Ce sera le moyen
De devenir bien riches,
Le Seigneur a promis
Un centuple admirable
A ceux qui sont amis
Du pauvre misérable.
                    11
L’aumône gagne Dieu
Elle Le rend propice :
L’aumône éteint le feu
De toute sa justice :
Elle donne au pécheur
Une juste espérance,
D’avoir de son Sauveur
Un poids de gloire immense.

Dieu Seul